De 15h00 à 18h00, à la Salle des Fêtes Pierre Tristani, une rétrospective pleine d’émotion avait été concoctée par les organisateurs pour le deuxième quart temps de la journée.
Sur la base du livre « 60 ans de handball à Miramas », ce retour en arrière était scindé en plusieurs phases de dix années, encadrées par l’ouverture et la clôture du président du MHBOP, avec un intermède pour séparer les trois premières et les trois dernières décennies.
Toute cette rétrospective était illustrée par un diaporama de très bon niveau (avec de nombreuses photos d’époque), spécifique à chaque phase. Les différentes phases étaient accompagnées d’une musique de fond, séparées par un jingle (« joyeux anniversaire »), gérée par l’équipe de Fred Toiron. Fred lui-même assurait les commentaires et la succession des époques.
De plus, l’association IMEDIA de la ville retransmettait en direct sur son site internet toute la rétrospective (plus de 2 heures ½ d’antenne).
A chaque dizaine, les protagonistes se soumettaient à l’inévitable photo de famille pour immortaliser ces retrouvailles. Une sélection, parmi le grand nombre de photos prises, est jointe sur le site et donne une bonne idée de l’excellence de cette cérémonie.
● Au tout début, Guillaume Neyroz invitait l’assistance (450 personnes) à ce voyage dans le temps :
« Amies handballeuses, amis handballeurs, joueuse, joueur, arbitre, dirigeant, partenaire, sympathisant d’un jour ou de toujours.
Quel plaisir de vous voir si nombreux aujourd’hui et de vous souhaiter la bienvenue, au nom de tous ceux qui se sont mobilisés depuis plusieurs mois déjà, pour que nous partagions ensemble ce grand moment. Et quelle fierté pour moi, Président en exercice du Miramas Handball Ouest Provence, d’avoir l’honneur d’ouvrir cet après-midi.
60 ans, presque une vie.
Il y a quatre ans environ, lorsque nous évoquions la façon de fêter pleinement cet anniversaire, nous ne savions pas trop. Rencontres sportives ? Rétrospective ? Témoignages écrits ou oraux ? Soirée festive ?
Finalement, grâce à l’investissement de nombreux anciens, des dirigeants actuels, des partenaires des collectivités, privés et associatifs, des instances du handball, c’est un peu tout cela que nous avons commencé à mettre en place. Et ce projet à grandi, grandi. De la crainte initiale de ne pas réussir à mobiliser suffisamment, nous en sommes arrivés à nous demander comment faire rentrer 12 anchois dans une boite de 6, ou plutôt comment faire jouer 130 personnes ce matin à Concorde, ou encore comment accueillir près de 600 passionnés pour le repas de ce soir dans cette Salle des Fêtes.
Mais ça y est, nous y sommes. Le jour du grand rassemblement est arrivé. Car, si l’âge respectable qu’atteint notre club aujourd’hui est une réalité et que le symbole mérite d’être fêter, cette journée est surtout pour chacun d’entre-nous je pense, le prétexte à d’immenses retrouvailles, au plaisir d’être ensemble, autour de notre passion commune : le handball. Le handball certe, mais dans un cadre particulier, la SSMCM, le MPHB ou bien le MHBOP, je vous laisse choisir. Quel que soit son nom, un club de tout temps familial, formateur, qualifié parfois de club de clocher, mais qui a toujours su s’ouvrir aux autres pour chacun puisse y vivre, avant tout, de grandes aventures humaines et sportives.
Certains d’entre nous sont venus ici simplement en traversant Miramas à pied, ou en parcourant quelques kilomètres en voitures, d’autres viennent du Centre, de la région Toulousaine, de la région Parisienne et même du Royaume-Uni. Tout cela car nous avons tous des souvenirs inoubliables dans cette structure sexagénaire, qui, sans appartenir à personne, appartient un peu à nous tous. Des souvenirs inoubliables que seul le sport collectif, notre sport collectif, le handball, le handball à Miramas, peut offrir.
C’est cela que nous vous proposons de revivre ensemble pendant environ deux heures ; un condensé de 60 ans de handball à Miramas, une grande tranche de vie, comme on dit.
Une rétrospective en 6 décennies d’un quart d’heure environ, entrecoupées de témoignages écrits et oraux, qui nous amènerons à traverser le temps, de 1950 à nos jours.
Nous balayerons les années 50, 60 et 70, avant de prendre le temps de découvrir ce qui restera comme la trace écrite de l’histoire du handball dans notre ville, l’ouvrage « 60 ans de handball à Miramas » et, à cette occasion, nous donnerons la parole aux personnalités qui nous font l’honneur d’être parmi nous. Puis nous évoquerons les années 80, 90 et 2000 et nous projetterons dans l’avenir.
Afin de rendre hommage aux personnes à l’origine du handball dans notre cité, et qui nous ont permis, par la suite, de vivre les aventures auxquelles je viens de faire allusion, il nous a semblé évident que la marraine et le parrain de notre manifestation ne pouvaient être que des pionniers des années 50.
Pour vous les présenter et commencer sans plus attendre notre rétrospective, je vous demande d’accueillir comme il se doit le principal artisan de cette journée, sans qui nous ne serions pas là tous réunis, un homme aux mille qualités, dont la plus grande, à mes yeux, est celle d’être le meilleur modèle pour ses enfants, en l’occurrence mon père, ce grand petit homme, Armand Neyroz.
Bon voyage dans le temps à tous. »
● Ensuite, la présentation du parrain et de la marraine a été un grand moment d’émotion. Ils ont été choisis suivant trois symboles forts :
- D’abord, puisque le handball à Miramas a toujours été pratiqué aussi bien par des filles que par des garçons, la volonté du club a été de placer cet évènement sous le rayonnement d’un parrain et d’une marraine.
- Ensuite, pour mettre en évidence ses racines, le parrain a été chois pour représenter les enseignants de l’Education Nationale, et la marraine pour représenter les moniteurs du centre SNCF.
- Enfin, par respect pour les anciens, ce sont deux pionniers, actifs dès l’origine du handball à Miramas qui ont été honorés.
….. Ainsi furent appelés sur scène, la marraine Germaine Audibert (Monitrice du centre SNCF durant 37 ans où elle a formé de nombreuses jeunes filles au handball) et le parrain, Raymond Charrière (instituteur à Miramas de 1948 à 1956 et membre de la 1ère équipe de la saison 1950-1951). A quelques jours près, leur anniversaire aurait pu coïncider avec celui du hand à Miramas : Germaine aura 89 ans le 1er avril et Raymond 86 ans le 28 mars.
● La nombreuse assistance pût alors se replonger dans les trois premières décennies. Les années 1950 furent présentées par Alain Broudard, les sixties par Aurélien Zamuner, et la période 70-80 par Michel Valli. Pour chaque décade, des témoins ont raconté quelques anecdotes.
● Après les trente première années, un intermède s’imposait pour remercier les personnalités qui avaient bien voulu honorer leur présence ce prestigieux anniversaire. Ils sont montés à la tribune et ont tous dit leur plaisir d’assister à cette manifestation et souhaité longue vie au club de handball de miramas :
- André Amiel, président de la Fédération Française de handball de 1996 à 2008.
- Georges Format, président de la Ligue de Provence-Alpes de handball de 1984 à 2001.
- Armand Griffon, président de la Ligue de Provence-Alpes de handball depuis 2008.
- Frédéric Vigouroux, Maire de Miramas et Conseiller Général.
- Gérard Géron, Vice Président du SAN en charge du sport communautaire.
- Thierry Troadec, Directeur de Cabinet de Mr Le Maire de Miramas.
Tous ont reçu en cadeau le livre « 60 ans de handball à Miramas » des mains de son auteur Armand Neyroz.
● Ensuite, la remontée du temps s’est poursuivie avec la décennie 80 (présentée par Bernard Quard), puis les années 90 (présentateur Bernard Pastor) et enfin la décade 2000-2010 (résumée par Philippe Cabiac).
A noter que les anciens qui n’ont pas pu être présents, n’ont pas été oubliés. Ceux des années 1950, pour la plupart gênés par des problèmes de santé, nous ont envoyé un message qui a été lu à l’assemblée. Ce fut le cas de Jeannot Bernard et Lucien Richaud, joueurs de la 1ère équipe (1950-1951). D’autres, plus jeunes mais actuellement expatriés, tel que Jean Lafont (en Argentine) et Jean-Charles Cappadona (en Malaisie) qui a pu converser avec la salle grâce à la liaison vidéo établie par les techniciens d’IMEDIA.
● Pour clore cette rétrospective avec une perspective sur l’avenir, notre président a appelé sur scène les jeunes du club présents dans la salle, y compris les jeunes arbitres, avec nos deux arbitres internationaux Michel Perillier et Robert Cheynis. Il a délivré quelques mots de conclusion ainsi que quelques recommandations pour se rendre au gymnase Concorde où a lieu l’apéritif :
« ………..
