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les Effectifs en chiffres (2009-2010)
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LE CLUB


Les années 1950 en bref



 
L’officialisation de la création du handball à Miramas s’est faite durant l’été 1950 par la création d’une nouvelle section dans la Société Saint Maurice Cheminote de Miramas (SSMCM), rien de plus logique pour une ville née du rail.  Un article  paru  au mois  de  juillet 1950 dans l’hebdomadaire Le Régional en atteste. Une équipe a été engagée dans le championnat naissant de handball à sept pour la saison 1950-1951. Elle était composée, pour l’essentiel, d’instituteurs de l’école primaire des garçons et de professeurs du cours complémentaire (classes de 6e à 3e et préparation au concours d’entrée à l’Ecole Normale, les locaux étant ceux de l’actuel collège La Carraire) mais aussi de personnels du centre de jeunesse de la  SNCF  qui  développaient auprès des jeunes le goût de la pratique sportive.
La première équipe
Elle était dirigée par Louis Delas, parfait trait d’union entre la SNCF (l’activité essentielle de Miramas à cette époque avec son important dépôt de machines et son centre de triage) et les établissements de l’Education Nationale puisqu’il était tout à la fois moniteur du centre de jeunesse SNCF et moniteur d’EPS. Les enseignants étaient les plus nombreux avec Roger Lasserre, René Rieu, Raymond Charrière, Georges Blanc, Henri Lombard, Albert Guigo, Lucien Richaud, Albert Faure, Jacques Toméi… De la SNCF, outre Louis Delas, il y avait Jeannot Bernard et, plus tard, Maurice Musso. Une équipe bien sympathique qui a lancé le handball à Miramas.
L’évolution
Le groupe de pionniers, rassemblés sur la photo de l’équipe de 1950-1951 (page précédente), continuera à jouer durant trois saisons. A partir de la saison 1954-55 des changements interviennent progressivement par suite du départ de Jacques Toméi et Henri Lombard mutés à la fin de l’année scolaire 53-54. De nouveaux joueurs arrivent et parmi eux les enseignants Jacques Clermont et Jean-Baptiste Ré. De même, Maurice Musso, moniteur au centre de jeunesse SNCF (qui comprenait déjà Roger Magneloux, Germaine Audibert, Georges Mistral et Fernand Audibert), vient épauler Louis Delas comme dirigeant pour accompagner et gérer l’équipe. Dans le même temps, les élèves les plus âgés du cours complémentaire, entraînés par Louis Delas, commencent à intégrer l’équipe. Claude Reyre (gardien de but, un poste pour lequel les anciens n’avaient plus de titulaire après le départ de Henri Lombard) et Christian Valli, toujours au club en 2010, seront parmi les tout premiers. Un peu plus tard, lors des saisons 1956 à 1958, d’autres jeunes les rejoignent : André Seignon, Fernand Vivier, Jean-Pierre Donadieu, Marc Richard, Alain Alric, Roger Carcenac, Yves Colenson, Gérard Poinsot, Pierre Giraud, Jean-Claude Bernard, André Gilles, Jean-Paul Varet, Robert Subrémond, Lucien Mourou….
L’aire de jeu
Les compétitions se déroulaient sur l’emplacement actuel du boulodrome alors terrain annexe du stade de football qui s’appelait à cette époque Stade Gavaudan, en l’honneur du donataire du terrain. Il ne deviendra officiellement stade Francis Méano qu’en avril 1954. Les joueurs de handball avaient eux-mêmes aplani le terrain qui avait été mis aimablement à leur disposition par la section football de la SSMCM. Avant chaque match, ils devaient en tracer les limites à la chaux puis installer les buts et les filets. Cette aire de jeu en terre battue sera utilisée jusqu’au début des années 1960. Pour illustrer notre propos, les photos ci-contre ont été prises lors d’une rencontre ASSU au stade Méano. Les entraînements avaient lieu au stade Méano et au centre de jeunesse SNCF.
La médiatisation
Inutile de dire que la médiatisation était extrêmement réduite pour ce sport tout nouveau dont le grand public découvrait l’existence. Elle se résumait quelquefois à des entrefilets dans les journaux locaux dont on a pu, fort heureusement, en retrouver certains, une aide fort précieuse pour notre "reconstitution historique". L’éloignement du centre-ville du terrain d’évolution et la méconnaissance de ce sport réduisaient les rares spectateurs à quelques initiés dont certains élèves des joueurs. Ils se comptaient sur les doigts de la main et seul le plaisir de jouer ensemble donnait l’enthousiasme nécessaire à nos valeureux pionniers.
Les matches
Tous les matches se jouaient soit sur terre battue, soit sur le bitume, notamment à Marseille. Des matches homériques, aux dires des anciens, se sont déroulés à Marseille contre la réserve du SMUC (dont l’équipe fanion, en division nationale, dominait le handball français de la tête et des épaules), contre l’équipe de la police, contre les Gadz’arts, contre l’équipe du Chevalier Roze, contre l’école militaire d’Aix… Comme déjà précisé, le manque de médiatisation n’a pas permis de s’appuyer sur une documentation précise qui aurait permis d’illustrer ces fameux matches. Seuls les témoignages des anciens nous restent avec quelques anecdotes savoureuses. Nous prenons plaisir à vous en rapporter trois :
 ◘ L’équipe du Chevalier Roze était composée de joueurs de water-polo qui maintenaient leur forme en hiver en jouant au handball. Parmi eux, un certain Alex Jany, célèbre nageur marseillais aux sept records du monde (dont le 100 mètres nage libre) et vingt-six titres de champion de France, que notre équipe à eu l’honneur de rencontrer.
 ◘ Au début, un jeune inconnu était venu partager quelques entraînements de l’équipe et avait plaisir à se mettre dans les buts où il démontrait des qualités exceptionnelles. Est-ce cela qui a révélé une vocation ? On peut le croire puisque Gérard Banide fut ensuite gardien de but de football professionnel avant de devenir un entraîneur très connu à Monaco et à l’OM.
 ◘ Au début du fameux mois "polaire" de février 1956, les entraînements avaient lieu sous des températures négatives mais ce qui a le plus marqué les joueurs fut le match disputé à Marseille, sur un terrain derrière La Bourse, un matin de février par une température voisine de moins 10 degrés ! Bien des doigts en ont souffert longtemps.
La saison 1957-1958
Ce fut une brillante saison puisque l’équipe a disputé la finale UFOLEP Excellence régionale, après avoir éliminé notamment Digne et l’OM (articles ci-contre), mais elle a " échoué au port " contre Orange par 21 à 16 (article page suivante). Les joueurs principaux qui ont régulièrement joué sur cette saison sont ceux de la photo de la page suivante (Louis Delas, Jean-Paul Varet, Jean-Pierre Donadieu, André Seignon, Marc Richard, Serge Barbitch, Pierre Rossi, Maurice Musso, Jean-Claude Bernard, Fernand Vivier, Claude Reyre, Christian Valli, Roger Morard) auxquels il faut ajouter Alain Alric, Yves Colenson, Yvo Barbitch, Roger Carcenac.
C’est au cours de cette saison que, Germaine Audibert, du centre SNCF, aidée de Christian Valli, lance le handball féminin. Pas encore licenciées à la SSMCM, ces équipes de jeunes filles jouent en compétition inter centres de la SNCF et participent aux compétitions USEP et ASSU. Le handball féminin se pratique aussi dans les établissements scolaires. Ci-contre l’équipe ASSU féminine. (De gauche à droite, debout)  Claudette Carreaud, Sibade, Solange Zérolo, Christiane Dervieux, Fabre. (accroupies) Anne-Marie Labie, Birollo, Chantal Fiteni, Josette Dumas.
Cette saison, l’équipe SNCF de la région Méditerranée était composée presque essentiellement de joueurs de Miramas. Les phases finales du championnat de France se sont déroulées à Paris en avril 1958, où les
Durant l’été 1958, Louis Delas quitte Miramas pour des raisons professionnelles. Léo Calet prend sa succession à la présidence de la section handball de la SSMCM pour la saison 1958-1959. Maurice Musso, depuis plusieurs saisons déjà bras droit de Louis Delas, occupe le poste de dirigeant et d’entraîneur.

Les années 1960 en bref


Lors des saisons 1961-62 et 1962-63, les enseignants et les moniteurs d’EPS, à l’origine du handball, sont partis pour raisons professionnelles et les jeunes des saisons passées sont sous les drapeaux. Le club est en veilleuse mais le handball continue au centre de jeunesse SNCF et dans les établissements scolaires. Une fois de plus, il faut saluer le travail énorme de formation fait par les moniteurs du centre dans toutes les disciplines sportives et par les enseignants dans les compétitions ASSU.
A partir de 1962, les jeunes des années 58-60 reviennent du service militaire. Jean-Claude Bernard reprend contact avec ses collègues, libérés eux aussi de  leurs obligations. Il relance le club et réussit à convaincre Jean Reynaud d’accepter le poste de président de la section handball de la S.S.M.C.M. lors de la saison 1963-1964.
Cette discipline va prendre un nouvel élan et occuper toute sa place dans le sport Miramasséen.
Pour la saison 1963-64, le terrain sur terre battue du stade Méano, utilisé de 1950 à 1961, n’est plus homologué car la Ligue exige des terrains en dur (bitumés pour l’extérieur). Par obligation, les matches se déroulent donc le dimanche matin sur la place Jourdan avec l’autorisation de la municipalité et une dérogation de la Ligue car le terrain est exigu. Ce qui était au départ ressenti comme une contrainte fut, en fait, un bienfait qui favorisa la promotion de ce sport dans la ville. En effet, auparavant confiné au stade Méano, où aucun public n’assistait aux rencontres, si ce n’est les rares proches des joueurs, il allait connaître rapidement la notoriété car, devant l’église, à la sortie de la messe, nombreux étaient les spectateurs, curieux de découvrir cette nouvelle discipline.
            Dès la saison suivante, 1964-1965, la municipalité met à disposition un terrain bitumé, aux dimensions réglementaires, mais sans vestiaire, sur le boulevard du 14-Juillet où vont alors se dérouler les compétitions et les entraînements. Seul le tournoi de la ville se déroulera encore place Jourdan jusqu’en 1969. Pour la saison 1965-66, la SNCF offre un wagon à bestiaux qui tiendra lieu de vestiaires. La saison suivante, 1966-67, le terrain est équipé d’un éclairage qui permet de s’entraîner durant les soirées d’hiver. Ce n’est qu’à partir de la saison 1969-70 que les amateurs de handball auront le plaisir d’évoluer dans le gymnase Concorde (inauguré le 10 mai 1969). Il est toujours debout en 2010 après quarante années d’intense utilisation, mais à bout de souffle.
            C’est l’occasion de rendre hommage aux gardiens du gymnase. Le premier en a été Aimé Richard, très "à cheval" pour la propreté et l’entretien du gymnase. Trois autres se sont investis, sur la durée, dans la "famille du handball" : Louis Lopez, Michel Laget et Fabrice Gualandi ont laissé d’excellents souvenirs dans le club.
            Sur le plan sportif, quatre événements notables ont émaillé la décennie 1960-1970, toujours sous la présidence de Jean Reynaud :
● Un premier titre de champion Honneur départemental et régional sur la saison 1964-65 (un match perdu sur toute la saison) avec la montée en Excellence.
● Le lancement, en 1965, du grand tournoi de Miramas, très relevé, avec la présence de sélections régionales et même celle de l’équipe de France cheminote. Il verra neuf éditions consécutives jusqu’en 1974, et un ultime sursaut en 1982.
● Plusieurs sélectionnés. D’abord, comme il se doit, car de nombreux joueurs sont cheminots ou fils de cheminots, la SSMCM compte de nombreux sélectionnés en équipe SNCF Méditerranée seniors (de 1964 à 1969), en équipe cadets, dont trois qui seront champions de France en 1968, et en équipe juniors avec quatre sélectionnés en 1970. Mais le club a aussi deux sélectionnés qui disputent le championnat de France inter Ligues cadets et sont vice champions de France en 1968.
● Le lancement au sein du club de la 1re équipe féminine (cadettes) lors de la saison 1968-69.

Les années 1970 en bref



Avec l’ouverture du gymnase Concorde, les aléas de la décade passée, liés au terrain (exigu, en plein air, contre le vent et sous la pluie, sans éclairage, sans douches…) sont oubliés et tous les matches se déroulent dans la salle dont le club est l’utilisateur principal, presque "le propriétaire".
En ce qui concerne la gestion du club, même si certains échangent leur poste au sein du Bureau Directeur, les dirigeants de la précédente décennie, avec un dévouement indéfectible, restent fidèles à leur club. D’abord, bien sûr, son président Jean Reynaud mais aussi, sans ordre préférentiel, avec le risque d’en oublier ce dont nous nous excusons par avance : Jean-Claude Bernard, Christian Valli, André Doumax, Jean-Paul Varet, Alain Broudard, Aurélien Zamuner, Mireille Carette….           
L’équipe dirigeante sera renforcée par de nouveaux arrivants dans le courant des années soixante-dix. Là encore, la liste n’est pas forcément exhaustive : Marc Palestri, M. Descaillaux, Jean-Claude Ghiglione, Robert Lambot, Guy Mizoule, Gilbert Barras, Danièle Lambot, Mireille Mizoule, Michel Valli, Christiane Perlès…
            Les résultats sportifs ont subi des hauts et des bas. Ils ont suivi les fluctuations des effectifs qui se sont sérieusement dégonflés entre 1974 et 1976 avec, à cette date, seulement trois équipes engagées au total, alors qu’il y en avait neuf lors de la saison 1973-74.
            Chez les seniors garçons, redescendus en Honneur en fin de saison 70-71, la "vieille garde", avec l’arrivée progressive de quelques jeunes juniors formés au club, a réussi à s’y maintenir jusqu’au milieu de la décade 1970. Lors de cette période, les anciens passent en équipe deux et, à la fin de la saison 1974-75, l’équipe fanion plonge en Division 1 départementale. Elle n’y restera qu’une année et remonte aussitôt en Honneur lors de l’exercice suivant. Avec l’arrivée de Michel Hanriot comme entraîneur elle accède à la division Excellence pour la saison 1978-79. A partir de cette date arrive Thierry Coupeaud et une génération de jeunes joueurs issus du club, talentueux et redoutables compétiteurs, qui allaient conduire le club vers le haut niveau dans les années quatre-vingt.
            Les filles, avec un groupe pratiquement inchangé depuis l’équipe cadette révélée en championnat USEP puis ASSU par Gilbert Barras en 1967, ont intégré la SSMCM pour la saison 1968-89 sous la houlette de Jean-Claude Bernard. Elles vont faire briller les couleurs de la ville. En 72-73, encadrées par Jean-Claude Ghiglione et Michel Valli, elles sont championnes Honneur départemental puis régional et montent en Excellence. La saison suivante, elles sont finalistes de la coupe de Provence. Germaine Audibert encadre les cadettes en 1973-74 et deux filles de son effectif sont sélectionnées en équipe de Ligue.
            Malheureusement, en fin de saison 1974-75, de nombreuses filles arrêtent de jouer, soit pour raisons familiales, soit pour raisons professionnelles. De plus, d’autres partent à Arles pour jouer à plus haut niveau et la filière féminine s’éteint lors de la saison 1975-76. Mais Gilbert Barras, inlassable formateur, arrive au club pour la saison 1976-77 avec une nouvelle équipe de cadettes qu’il avait créée au CEG. Avec Danièle Lambot, ils les font ensuite passer en Division 1 du Comité où elles restent trois saisons. Championnes départementales en 1979-80, elles montent en Honneur pour la saison suivante.
            Chez les jeunes, au tout début de la décennie soixante-dix est créée l’école de handball dirigée par Jean-Claude Gachon. Ses petits benjamins étaient champions départementaux en 1971-72. Parmi eux, certains allaient faire la grandeur du handball miramasséen dans les années quatre-vingt : Michel Tarazona, Jean-Pierre Carette, les frères Quard, Robert Serre…
            A la fin de la saison 1978-79, Jean Reynaud, après seize années passées à la tête du club, quitte la présidence et Georges Canela prend sa suite pour une saison. Le club se prépare à vivre une folle décade quatre-vingt.

Les années 1980 en bref



Cette décennie mérite des qualificatifs dithyrambiques : exceptionnelle, extraordinaire, phénoménale… Pourquoi ? Parce que, une petite ville comme Miramas, aux moyens modestes, a réussi à se hisser au deuxième rang dans la hiérarchie du handball de la Ligue de Provence durant trois saisons sportives, derrière le SMUC (Marseille), incontestable champion de France à cette époque, et à égalité avec l’AUC (Aix-en-Provence). Toutes les autres grandes villes régionales, aux moyens humains et financiers bien supérieurs, étaient classées au-dessous.
De 1981 à 1985, les deux filières, féminine et masculin, connaissent une ascension continue. Les garçons montent de la catégorie Excellence (1981-82), en Pré Nationale (1982-83), puis en Nationale 3 (1983-84) pour atteindre la Nationale 2 en 1984-85. Avec, en prime, deux saisons invaincues (en Excellence et en Pré Nationale). Les filles grimpent de la catégorie Honneur ((1981-82), en Excellence (1982-83), puis en Pré Nationale (1984-85), et se hissent en Nationale 2 (1985-86).
Après une redescente des garçons en Nationale 3 (1985-86) et une remontée immédiate après avoir survolé leur championnat (invaincus jusqu’à la treizième  journée ), les  deux  sections sont en Nationale 2 et y restent durant deux saisons (1986-87 et 1987-88).
C’est le summum des résultats sportifs de la SSMCM handball et la période où elle était sur le podium des clubs de la Ligue pour le niveau de jeu, et le premier pour le nombre de ses licenciés (un peu plus de 200).
Si les résultats des années quatre-vingt sont extrêmement brillants en championnat, la coupe de Provence a aussi comblé les nombreux supporters. Les garçons remportent le trophée quatre fois et sont aussi quatre fois demi finalistes. On peut difficilement faire mieux sur dix ans.
Les filles, elles, remportent la coupe une fois en 1990 (doublé historique avec les garçons). Elles sont aussi finalistes une fois (86) et trois fois demi finalistes (1983, 1988, 1989).
Durant ces dix années, inutile de dire que le gymnase était plein comme un œuf. Il avait même été envisagé de l’agrandir. Le handball était alors la première discipline de la ville et avait supplanté le football dans le cœur des sportifs de la cité. La masse de reportages qui inondait les médias régionaux en atteste.
Marc Palestri (durant six saisons), puis Yves Barbagli (une saison) et Christian Valli (trois saisons) ont été les présidents successifs de la décennie.
Les entraîneurs qui ont contribué à cette réussite incontestable ont été Thierry Coupeaud pour les garçons (avec Vital Bernard-Raymond sur deux saisons) et Michel Valli (avec Claire Guignot, puis avec Pierre Boisse et Jean Loukine) pour les filles.
En fin de saison 1987-88 les deux équipes fanions descendent : les garçons en Nationale 3 et les filles en Pré Nationale. On peut dire que c’est le "grand tournant" pour le club qui va prendre conscience qu’il ne peut plus lutter aux mêmes niveaux contre les grandes villes aux moyens infiniment supérieurs. Il va falloir se résoudre à ne compter que sur la formation interne, même si, ponctuellement, il pourra encore s’offrir un ou deux renforts.
Au-delà des résultats sportifs, durant les années quatre-vingt le club a organisé de nombreuses manifestations pour la promotion du handball dont plusieurs matches de gala : contre un club brésilien de Sao Polo (1982), contre le bataillon de Joinville (1984), contre un club yougoslave (1985) et contre l’équipe première du SMUC de Nationale 1 (1986). La SSMCM avait aussi organisé en 1982 la phase finale du championnat de France de Nationale 3 (demi-finales et finale). Les aspects festifs et conviviaux n’étaient pas non plus oubliés. Outre les fêtes de fin de saison qui accompagnaient les assemblées générales, deux événements majeurs sont à mettre en exergue : les 30 ans du club avec tous les anciens du club, et un tournoi folklorique de handball sur herbe au stade Méano.

Les années 1990 en bref


La décennie se découpe en trois phases très nettement distinctes que l’on peut caractériser succinctement : la phase 1 pour le succès, la phase 2 pour la dégringolade, la phase 3 pour la relance.
            ● Phase 1. Au tout début des années 90 Marc Palestri revient à la présidence du club. Le tandem Palestri-Coupeaud est reconstitué avec l’ambition de ramener les deux équipes fanions en division Nationale. Il conduit le club durant trois saisons (durée définie par les statuts pour de nouvelles élections du président).  Lors  de  la première saison, les garçons de l’équipe fanion terminent à la deuxième place puis à la troisième place la saison suivante. Le pari de Marc Palestri est gagné lors de la saison 1992-93 : l’équipe est championne de Pré Nationale et monte en Nationale 3. Pendant cette période, l’équipe réserve des garçons est championne Honneur régionale deux saisons de suite (1991-92 et 1992-93) ; les juniors sont en championnat de France (1990-91 et 1991-92) et les cadets y figurent durant une saison (1990-91).
L’équipe  féminine championne de Pré Nationale en 1989-90 est en Nationale 2 en 1990-91. Mais elle redescend aussitôt en Pré Nationale où elle restera jusqu’à la fin des années 90 avec un seul titre gagné pour toute la décennie : la coupe de Provence en1994.
             ● Phase 2. Après avoir ramené l’équipe une des garçons en Nationale 3, et obtenu de brillants résultats avec l’équipe réserve et les équipes de jeunes, tout laissait penser que les cadres dirigeants en place allaient poursuivre sur cette dynamique. De fait, de profonds changements ont lieu en fin de saison 1992-93. Marc Palestri abandonne définitivement toute charge dans le club et Madeleine Vetroff accède à la présidence. Philippe Cabiac prend la suite de Thierry Coupeaud au poste d’entraîneur de l’équipe fanion garçons… Une bien lourde succession au moment de la montée en Nationale 3, et ce d’autant plus que de nombreux joueurs, et non des moindres, quittent le club (sept parmi les joueurs de l’équipe fanion). ce fut un "bing bang" dont les répercussions se firent sentir de façon néfaste durant les saisons suivantes.
En 1993-94, en dépit d’une volonté irréprochable, les jeunes, appelés à remplacer les nombreux départs, ne peuvent se maintenir en Nationale 3. Durant toute la saison ils ont perdu un nombre incalculable de rencontres par un seul but d’écart et obtinrent de nombreux matches nuls. Mais cette descente allait se poursuivre, avec de nouveaux départs du club,  car après deux saisons en Pré Nationale l’équipe fanion  garçons tombait en Excellence en 1996-97, un niveau bas qu’elle n’avait plus connu depuis 15 ans ! Mais, pour une fois le coup de pouce du destin allait être favorable  au  handball  Miramaséen.  En effet, en fin de saison 1996-97, la Ligue de Provence-Alpes décide de porter le groupe de Pré Nationale à 16 clubs répartis en deux groupes. Miramas, qui n’était pas en position de remonter, se trouve repêché par son classement (quatrième place).
             ● Phase 3. Lors de l’assemblée générale de juin 1997, Madeleine Vetroff fait valoir ses droits à la retraite et quitte la présidence. Aurélien Zamuner prend la relève et fait rédiger immédiatement de nouveaux statuts et change l’appellation du club qui n’a plus, et depuis longtemps, aucun lien avec la S.S.M.C.M. Avec des idées précises pour organiser le club, Il donne un poids plus important aux commissions. Notamment, la commission sportive, conduite par Philippe Cabiac, va se démener pour ramener au « bercail » les purs Miramasséens qui jouaient à plus haut niveau dans les clubs voisins (Olivier Gensoulen et David Phan) puis faire signer un joueur connu pour être un leader sur le terrain, Christophe Kious (qui a joué en N1B avec Istres). Les résultats sont fulgurants puisque l’équipe fanion monte en Nationale 3 dès la fin de saison 1997-98. L’accent est mis sur la formation des cadres. En fin de mandature d’Aurélien l’effectif a augmenté de 30% (180 licenciés, 13 équipes). La catégorie Mini Hand est lancée. Une convention sportive est signée avec la section sportive scolaire handball du collège Miramaris. Le tournoi USEP de Mini Hand de la ville est initié avec la collaboration du club. A la fin des années 1990 le club a validé et confirmé les orientations qui s’étaient dessinées au tout début de la décennie : miser sur la formation interne et augmenter les effectifs pour espérer une plus large sélection.

Les années 2000 en bref



● Le 24 juin 2000, un nouveau bureau est élu, avec Jacques Baudoux à sa tête.
● Les seniors filles sont championnes de Pré Nationale en 2002-03 et montent en Natonale 3. Elles redescendront la saison suivante.
● En juin 2003, le club organise le 1er tournoi des collèges de la ville. Le journal interne du club est relancé sur la saisons 2003-04. La vitrine du club est ouverte en centre ville dans les locaux des ʺMutuelles de Franceʺ, partenaire du club.
● Co-organisation du Tournoi Ouest Provence (TOP) avec Istres pour Pâques 2004. Le club participera à cette organisation durant trois saisons.
● Création de l’Entente féminine avec Istres et Fos lors de la saison 2004-2005. Elle ne vivra que deux saisons et sera dissoute en mai 2006.
● Le 15 mai 2005, les membres réunis en Assemblée Générale Extraordinaire adoptent le nouveau nom du club : Miramas Handball Ouest Provence (MHBOP).
● Création du site Internet du club en septembre 2005. C’est le prélude d’une exceptionnelle saison 2005-06 : les seniors garçons sont champions PN et remportent la coupe de Provence puis la super coupe PACA ; les moins de
18 ans garçons sont champions de Ligue puis champions PACA ; les moins de 16 ans garçons sont vice champions Méditerranée.
● Le club lance une boutique au début de la saison 2006-2007. Le 17 novembre 2006 est inauguré le complexe sportif de Saint-Suspi. Le club reçoit le ʺLabel Argent club fémininʺ décerné par la Ligue pour les progrès de sa filière féminine.
● Jacques Baudoux démissionne de son poste de président à la fin du mois de septembre 2007. Guillaume Neyroz lui succède le 17 novembre. Les seniors filles sont championnes de Pré Nationale en 2007-08 et montent en Nationale 3. Elles y sont encore en 2010-2011.
● Plusieurs événements marquent la saison 2008-09. Pour la 1e fois, le club enregistre plus de 300 licenciés (319) ; Il obtient le ʺ Label Or club fémininʺ # Pour la 1e fois dans son histoire, les moins de 18 ans filles accèdent au championnat de France ; Une nouvelle équipe voit le jour : Loisir filles ; le club obtient le ʺLabel Or école de handballʺ décerné par la Fédération.
● Pour la saison 2009-10, deux nouvelles équipes sont créées : une réserve seniors filles et le Baby Hand. Une manifestation de retentissement national est organisée le 28 février en faveur des sinistrés du tremblement de terre en Haïti.
● Pour clore cette décennie, la saison 2009-10 est une saison de niveau national avec :
- En Nationale 3, l’équipe fanion féminine conserve sa place et y sera pour la 3e saison consécutive.
- Une sélectionnée en équipe de France des cadettes, Marie-Charlotte Rittore.
- Deux championnes de France Inter Comités, Sarah Polizzi et Lou Chancel.
- Un arbitre National de haut niveau, Gaël Sérandour.
- Les moins de 18 ans garçons qualifiés pour le championnat de France 2010-2011.
- Les moins de 18 ans filles qualifiées pour le championnat de France 2010-2011.
 

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